Bruxelles : 500 jours sans gouvernement — TFA dénonce un chaos politique organisé

Cinq cents jours. Voilà cinq cents jours que Bruxelles attend un gouvernement, tandis que les négociations s’enlisent dans les vétos, les égos et les calculs partisans. Pour le mouvement TFA, cette impasse n’est plus seulement une crise politique : c’est une véritable prise d’otage de la capitale européenne.
« Soyons clairs : le système bruxellois est complexe, certes, mais ce n’est pas lui qui bloque. Ce sont celles et ceux qui fuient leurs responsabilités », dénonce Fouad Ahidar, président de TFA.
Le ton est sans détour. Pour TFA, les responsables du blocage sont identifiables.
« L’Open VLD persiste à refuser toute coalition sans la N-VA, tout en exigeant l’exclusion du CD&V et de TFA — une posture d’exclusion doublée d’une gestion chaotique, comme l’a montré l’affaire Sven Gatz. Quant à Vooruit, il a sabordé la seule tentative de coalition progressiste initiée par le PS. Résultat : un blocage total, entretenu par ceux qui préfèrent leurs petits calculs à l’avenir de Bruxelles. »
Alors que les six partis autour de la table prétendent négocier un budget, TFA dénonce une mascarade :

« En réalité, ils tournent en rond, sans majorité néerlandophone, sans cohérence et sans vision. Chaque jour sans gouvernement est un jour perdu pour Bruxelles. On ne gouverne pas une capitale avec des vétos, mais avec une vision. »

Le mouvement alerte sur le risque d’un nouveau record d’immobilisme : la législature la plus longue sans gouvernement. Un symbole de lenteur, d’impuissance et d’irresponsabilité collective.